Direct, sobre, précis et juste.
L'histoire
Maxime, enfant unique d’Élise, a tout du fils parfait : brillantes études et carrière fulgurante ; c’est un mari aimant comme un père attentionné. Un jour, sa femme Daphné va découvrir la faille dans ce tableau idyllique. Le conflit est inévitable : il sera sans merci.
Jusqu’où une mère doit-elle aller pour protéger ses filles et faire valoir ses droits, alors que personne n’accepte de la croire ?
Mon avis
Le premier roman de Mathieu Menegaux a été un véritable coup de cœur et j'attendais cette nouvelle publication avec impatience. Il est de la même trempe, jouant avec les mêmes ressors terriblement efficaces même si le thème est différent.
J'ai beaucoup aimé ce thème de la justice corrompue par ses préjugés et sa bien-pensance écœurante. Il se rapproche beaucoup de la réalité et ce roman pourrait être un témoignage réel (il est d'ailleurs inspiré d'une histoire vraie). Les rouages qu'il décrit pourront en faire bondir beaucoup mais d'autres se diront qu'enfin quelqu'un parle d'une réalité que la société peine de plus en plus à cacher.
Il s'agit d'un roman de Mathieu Menegaux : il est donc écrit d'une telle façon qu'on ne le lâche pas avant la fin. Le style est direct, sobre, précis et juste.
J'avoue avoir malgré tout préféré « Je me suis tue » qui nous emmène là où on ne s'imaginait pas pouvoir aller et qui nous embarque dans l'indicible et l'inacceptable. Mais il n'empêche qu'il faut absolument lire ce roman. Sans hésitation !
Note : 4/5
Editions Grasset
Parution1er février 2017
240 pages
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