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"La place" d'Annie Ernaux

Photo du rédacteur: Lu et partagéLu et partagé

Dernière mise à jour : 24 mai 2018

Un récit court et percutant.



L'histoire (par l'éditeur)


Il n'est jamais entré dans un musée, il ne lisait que Paris-Normandie et se servait toujours de son Opinel pour manger. Ouvrier devenu petit commerçant, il espérait que sa fille, grâce aux études, serait mieux que lui. Cette fille, Annie Ernaux, refuse l'oubli des origines. Elle retrace la vie et la mort de celui qui avait conquis sa petite «place au soleil». Et dévoile aussi la distance, douloureuse, survenue entre elle, étudiante, et ce père aimé qui lui disait : "Les livres, la musique, c'est bon pour toi. Moi, je n'en ai pas besoin pour vivre."


Mon avis


Annie Ernaux livre ici un récit intimiste et émouvant. En essayant de peindre un portrait de son père, elle plonge dans une époque révolue, un temps passé fait de souvenirs tantôt précis tantôt flous. Avec une plume dénuée de tout artifice, elle touche des cordes précises.

J'ai apprécié ce récit qui se veut précis et pur. Mais je m'attendais cependant à plus de finesse dans le sens profond de cette confession. Je m'attendais à un peu de tendresse de la part de l'auteur pour ses origines paysannes, un peu de sens, d'analyse de l'ascension sociale. J'ai eu souvent l'impression au fil de ma lecture, de lire un plaidoyer contre les paysans, contre leur rustrerie et çà m'a beaucoup dérangée. Ce roman est au final bourré de préjugés mal venus. Il a le mérite d'être peut-être sincère.


Note : 2/5





Editions Gallimard

Collection Folio

Parution avril 1986

114 pages

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